
Des emballages 100% certifiés en matériaux bio-sourcés
Déjà recyclables, nos emballages font peau neuve : nos barquettes, couvercles et seaux sont aujourd’hui produits à partir de matériaux biosourcés certifiés ISCC+, selon le principe du bilan massique. Une solution efficace pour réduire l’utilisation de plastique d’origine fossile !
Le process
Le principe ?
Soucieux d’agir pour la sobriété carbone et l’usage conscient des ressources, Les vergers Boiron font le choix, à compter de janvier 2025, de remplacer les 966T de matière fossile qui composent leurs emballages de purées de fruits surgelées, par des matériaux d’origine végétale appelés biodéchets. Dans notre cas, il s’agit d’huiles de friture usagées provenant du secteur de l’agroalimentaire et de la restauration.

Résultat ?
- Les vergers Boiron réduisent l’utilisation de matière fossile sans changer la qualité, fonctionnalité et recyclabilité de leurs packagings.
- La première étape d’une approche progressive ! En effet, si le bio-based nous offre une solution efficace pour réduire notre consommation de matière fossile, nous visons -80% de plastique par kg vendu d’ici 2030 ! Le chemin est encore long, mais nous sommes confiants dans notre capacité à réussir, entourés de nos partenaires.
Ensemble, œuvrons pour une gastronomie fruitée déjà mieux emballée !
Pour en savoir plus
Qu’est-ce que l’ISCC ?
L’ISCC (International Sustainability & Carbon Certification) est un système de certification mondialement reconnu qui garantit la durabilité des matières premières. Il s’applique à des ressources comme la biomasse agricole, les résidus organiques, les matériaux recyclés et les énergies renouvelables. Ces matières premières sont utilisées dans des secteurs comme les biocarburants, les énergies, les emballages ou encore l’agroalimentaire. L’ISCC délivre plus de 13 000 certificats dans plus de 130 pays.
En fonction des secteurs d’activités et des techniques de production, l’ISCC propose différentes méthodes de traçabilité pour retracer le matériau jusqu’à son origine. Dans le cas de nos emballages en plastique PP (polypropylène), c’est l’approche du bilan massique qui est utilisée.
Site web: https://www.iscc-system.org/
Qu’est-ce que le bilan massique ?
Le principe du bilan massique consiste à réserver une quantité précise de matière première en début de production, qui est ensuite intégrée dans un processus global de fabrication. La particularité du bilan massique est que la matière réservée en début de chaîne ne peut pas être quantifiée directement dans le produit final, car elle est mélangée de manière aléatoire avec d’autres matériaux . Cette matière est toutefois comptabilisée et équilibrée dans le processus global de fabrication selon les quantités demandées. C’est ce qu’on appelle l’équilibre des masses.
Cette démarche peut être comparée au système de l’électricité verte. L’énergie issue de sources renouvelables comme l’éolien ou l’énergie solaire, est comptabilisée dans la quantité totale d’électricité utilisée, même si une partie provient encore de sources non renouvelables. Dans les deux cas, l’objectif est d’intégrer une proportion d’éléments durables dans un processus global, tout en garantissant leur traçabilité en début de chaîne.
Qu’est-ce que le plastique biosourcé ?
Le plastique biosourcé est un type de plastique fabriqué, en partie, à partir de matières premières d’origine végétale. Dans le cas de nos emballages, le plastique biosourcé est issu d’huile végétale usagée provenant du secteur de l’agroalimentaire et de la restauration. Ce plastique biosourcé est obtenu en combinant des matières végétales avec des matériaux fossiles, dans une approche de bilan massique.
Concrètement, les fabricants de plastique réservent une quantité spécifique d’huiles végétales usagées auprès de producteurs de produits pétroliers. Ces huiles sont ensuite mélangées avec des matériaux fossiles pour fabriquer des billes de plastique en polypropylène (PP).
La matière plastique ainsi produite est certifiée par un organisme tiers, l’ISCC, qui garantit l’intégration des huiles végétales au début du processus de fabrication, conformément aux quantités spécifiées. Cette traçabilité est validée par des certificats fournis par l’ISCC à nos fournisseurs lors de l’achat des billes de plastique.
Est-ce que cela veut dire que l’huile végétale intégrée en début de chaîne peut se retrouver dans d’autres produits finis, autres que nos barquettes et nos seaux ?
Exactement, comme la matière végétale est intégrée en masse dans le processus de fabrication global du plastique, celle-ci ne se retrouve pas uniquement dans nos emballages. Ce système permet d’augmenter l’intégration de matières durables dans l’industrie du plastique en général, tout en garantissant une traçabilité des matières utilisées.
D’où proviennent les huiles végétales usagées ? Est-ce que cela affecte la sécurité alimentaire du produit ?
Les huiles végétales utilisées sont des huiles de friture usagées qui proviennent de l’industrie agroalimentaire et de la restauration. Il n’y a pas d’impact sur la sécurité alimentaire des emballages car les huiles sont réduites à l’état de molécules avant d’être réutilisées comme monomères pour la production de plastiques biosourcés. Nous pouvons fournir un certificat d’alimentarité qui garantit leur innocuité.
Est-ce que cela impacte les caractéristiques des emballages ? Leur recyclabilité ?
Les propriétés et les caractéristiques de nos barquettes et seaux restent similaires. Même si l’origine de ses composants évolue, le plastique utilisé dans la fabrication de nos emballages reste du même type soit du polypropylène (PP). La fiche technique de cette matière est donc identique, nous permettant de conserver la qualité, la fonctionnalité et la recyclabilité de nos emballages.
Peut-on connaître le pourcentage de matière végétale dans l’emballage ? A-t-on une teneur minimum de plastique biosourcé pour nos barquettes ?
Il n’est pas possible de connaître précisément le pourcentage de matière végétale dans l’emballage. Le système de bilan massique permet de réserver une certaine quantité de matière végétale au début de la production, mais cette matière est ensuite mélangée de manière aléatoire avec des matériaux fossiles tout au long du processus. Ainsi, bien que la quantité de matière végétale soit définie au départ, elle n’est pas quantifiable dans l’emballage final, car les deux types de matières sont intégrés de façon indissociable.
Dans notre cas, 966 tonnes d’huile végétale sont réservées auprès des acteurs de l’industrie pétrochimique. Ces 966 tonnes correspondent à l’équivalent de 14 millions d’emballages de purées surgelées (barquettes et seaux), soit 100% de nos besoins en emballages. Ces chiffres sont basés sur nos volumes de barquettes et de seaux produits en 2023.
Pourquoi n’est-il pas possible de définir précisément cette teneur en pourcentage ? Est-ce qu’il existe du plastique composé à 100% d’huiles végétales ?
La filière du plastique biosourcé est encore en développement, et la demande est infiniment faible par rapport aux capacités de production des acteurs de la filière plastique. Par ailleurs, il n’est pas possible techniquement de fabriquer du plastique 100% à base d’huile végétale usagée aujourd’hui. L’approche du bilan massique est donc l’unique alternative à date pour intégrer des matières végétales dans la fabrication du plastique polypropylène (PP) de grade alimentaire. Comme les matières végétales et fossiles sont mélangées ensemble dans le processus de fabrication, il n’est donc pas possible de distinguer le pourcentage de ces deux matières dans l’emballage final.
Quels sont les bénéfices de cette démarche ?
Cette démarche d’approvisionnement apporte des bénéfices essentiels sur deux dimensions :
Préservation des ressources fossiles : en choisissant cette matière plastique certifiée, nous économisons 966 tonnes de matières fossiles en les remplaçant par des huiles végétales usagées dès le début de la chaîne de fabrication du plastique.
Valorisation de biodéchets : des huiles végétales usagées, qui auraient autrement été jetées, sont intégrées dans le processus de production de plastique.
Nous sommes convaincus que le progrès passe par une approche collective. Cette contribution permet de soutenir les acteurs de la filière plastique à développer des solutions plus durables en matière d’emballages sur l’ensemble de la chaîne de valeur.
Mis à part la réduction des ressources fossiles, y a-t-il d’autres gains environnementaux comme la baisse de l’empreinte carbone ?
Des analyses comparatives ont été réalisées en interne à l’aide de notre outil d’Analyse du Cycle de Vie (ACV), afin d’évaluer les impacts en termes d’empreinte carbone, entre le plastique fossile et le plastique biosourcé issu du bilan massique. Ces résultats nous ont permis d’orienter nos choix en matière d’emballage.
Pour les rendre publiques, ces résultats doivent être soumis à une revue critique par un tiers indépendant, conformément aux exigences de la loi Climat et Résilience concernant les allégations environnementales. Comme ces résultats n’ont pas été soumis à une revue critique, nous ne pouvons pas communiquer nos résultats publiquement.
